2015

13 Mars 2015

Ce mardi 10/03/2015 a eu lieu le conseil municipal avec notamment à l’ordre du jour le débat d’orientation budgétaire (DOB). La tenue d’un débat d’orientation budgétaire dans les deux mois précédant le vote du budget est obligatoire, sauf pour les communes de moins de 3500 habitants. Il permet deux choses :

Informer l’assemblée sur la situation financière de la collectivité
Présenter les grandes orientations pour l’année à venir.

Si le premier point a été respecté en faisant l’état des lieux des finances de la ville, le deuxième point semble quant à lui avoir été tronqué. Néanmoins malgré tout on retiendra la volonté affirmée de l’équipe actuelle de réduire la dette.

Si le débat sur les grandes orientations n’a pas eu lieu, il a été remplacé par…………………du théâtre. Tour à tour Madame Guibert, Monsieur Fabre et Monsieur Defremont ont voulu nous faire revivre les plus grands succès de Molière.

La représentante du front national s’est livrée à l’interprétation des Fourberies de Scapin, tentant plusieurs fois par l’usage d’artifice de déstabiliser l’équipe en place. Sans succès. L’envie et l’engagement étaient bien présents, mais ne peuvent masquer l’approximation et la suffisance de l’argumentaire. Le rôle de Scapin fût à l’évidence bien trop grand pour son interprète.

Viens le tour du Parti Socialiste, où Monsieur Defremont a revisité le rôle du malade imaginaire, victime de l’action militante frontiste (des stickers frontistes auraient apparemment été collés sur la permanence Socialiste). Monsieur Defremont ne s’est pas ménagé dans l’interprétation de son rôle. Gesticulation, haussement de la voix, nous avons même eu le droit à un jeter de détritus sur la table de Madame Guibert. L’homme était convaincant dans son rôle d’homme blessé et victime, il faut dire que l’école Socialiste est une des meilleures du genre. Néanmoins cette attitude désinvolte tranche avec le calme et le sérieux de sa tête de liste Monsieur Guyard.

Et pour finir, Monsieur Fabre dans le rôle de Tartuffe, soufflant le chaud et le froid auprès de l’équipe municipale, sans véritable ligne conductrice. Cherchant à exister entre les deux acteurs précités. Ses interventions manquant cruellement de contenu, rallongeant la durée du conseil municipal, pour au final exaspérer l’auditoire.

Faute d’avoir pu assister à un vrai débat politique sur la gestion de notre ville, nous avons assisté à de très mauvaises pièces de théâtres. D’ailleurs les saviniens ne s’y sont pas trompés, une petite vingtaine de personne étaient présentes, tout cela sous l’œil de la caméra, dont son propriétaire est face à un choix cornélien : Quel genre attribuer à cette pièce de théâtre ? Comédie, tragédie, tragi-comédie?